Littérature latine 1 S1

Littérature latine 1 S1
Master Mondes anciensParcours Interdisciplinaire des mondes de l'Antiquité (MIMA)

Description

LT1EGM40 – Littérature latine 1 [un cours au choix]
Mme ARBO ou M. CHAPOT
LT1EGM40
Choisir un des deux séminaires suivants :
1. Mme Arbo

« Portraits de groupes avec dames ».  Étude de quelques femmes de lettres, de pouvoir et/d’argent à Rome

Après avoir fait sur le point sur la place théoriquement occupée par les femmes dans la société romaine, nous étudierons à travers les textes quelques figures féminines de pouvoir, de lettres et/ou d'argent dont la littérature latine nous a conservé le souvenir, à l’époque tardo-républicaine (Terentia, Clodia, Fulvie, Turia etc.) et impériale (Livie, Julie la fille rebelle d’Auguste, Julia Domna, Zénobie, et, plus généralement, de grandes dames de l'aristocratie sénatoriale). Nous pourrons ainsi remettre en question un certain nombre d'idées reçues sur la femme romaine.

Liste de textes communiqués à la rentrée


2. M. CHAPOT
Augustin d’Hippone et la paix : étude du livre XIX de la Cité de Dieu.
Vaste ouvrage en 22 livres, la Cité de Dieu, De civitate Dei, composée sur une longue période (412-426) par Augustin d’Hippone, connut un très grand rayonnement en Occident. Son auteur y élabore une théologie de l’histoire à partir d’une notion-clé de l’Antiquité, celle de cité.
Dans ce vaste ensemble, le livre XIX témoigne d’une densité exceptionnelle et a beaucoup intéressé les commentateurs de toutes les époques. Le cours se propose de parcourir l’ensemble du livre et, à partir de la traduction et du commentaire d’extraits, de dégager son intérêt.
Dans ce livre, rédigé vers 426, à la fin de la vie de l’auteur, Augustin cherche à dialoguer avec les oeuvres des philosophes antiques (Cicéron, Varron, Porphyre), pour établir les insuffisances des conceptions philosophiques du souverain bien quand il n’est pas mis en relation avec un Dieu créateur ; il s’efforce aussi de montrer que la paix, recherchée par tous les hommes, ne peut être réalisée que dans la cité céleste, après le Jugement dernier.
Avec ces réflexions Augustin rencontre beaucoup de sujets qui concernent l’Antiquité : le bonheur, la justice, l’amitié, la vie en société, la torture, l’esclavage, la république, la guerre.
Lire le livre XIX de la Cité de Dieu peut alors être une façon de sasir beaucoup des interrogations des hommes de l’Antiquité, ainsi que d’interroger notre propre regard sur ce passé lointain.